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Théurgie

Faite appel aux guerrisseurs des autres plans de consciences




 


Medecine medieviale Traditionnelle

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Shinrin-yoku





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Shinrin-yoku


Bains de Fôrets


Meditation dans fôret ancienne de Mélèzes...



Herboristerie:




Je recolte les plantes, fleurs, racines dans la nature ...


Aussi je cultive un jardin de monastère ...


Roi druide Celte

Le chamanisme est un ensemble de formes de médiation entre les humains et les esprits assurée par des chamans, incarnant cette fonction en interdépendance avec la communauté qui les reconnaît comme tels et pour laquelle ils sont censés intercéder auprès des esprits1.

Le mot chamanisme (chamane vient du toungouse) relie cette pratique aux sociétés traditionnelles sibériennes, mais le chamanisme, du fait des pratiques se retrouvant chez de nombreux peuples, présente un caractère d'universalité.

Les traditions animistes et chamaniques ne sont pas des traditions religieuses distinctes, mais elles participent toutes deux à une compréhension du monde par des expériences spirituelles ou symboliques2.

Des travaux scientifiques considèrent qu'il s'agit d'une pratique qui implique qu'un pratiquant, usuellement le chaman, atteigne des états de conscience modifiés afin de percevoir et d'interagir avec ce qu'il considère être un monde spirituel et afin de canaliser des énergies transcendantes présentes dans ce monde, ceci dans le but de servir sa communauté3.

Depuis la fin des années soixante, se développe dans certains courants de la contre-culture occidentale un intérêt grandissant pour les cultures, les pratiques chamaniques et leur dimension spirituelle4. Cet intérêt a donné naissance au néochamanisme(en). L'intérêt des scientifiques pour le chamanisme a d'abord été le fait d'anthropologues et de spécialistes des phénomènes religieux. Des chercheurs en sciences cognitives étudient, de ce point de vue, le chamanisme et le phénomène de transe.


Le mot chamane ou chaman est connu dès le XVIIesiècle à travers des récits publiés par quelques explorateurs et marchands. Il entre officiellement dans la langue française en 18425. Il est emprunté au toungouse (Sibérie) et on le trouve mentionné dans les manuscrits de l’archiprêtre Avvakoum.

Selon une première hypothèse, le mot proviendrait de sam, une racine altaïque signifiant «s'agiter en remuant les membres postérieurs». Saman est en effet un mot de la langue evenki qui signifie «danser, bondir, remuer, s'agiter». Dans les dialectes évènes, «chaman» se dit xamān ou samān6. Ojun, mot qui désigne le chamane chez les Yakoutes évoque aussi l'action de «sauter, bondir, jouer». L'équivalent turc est kam d'où dérive en russe kamaljit, «chamaniser», et kamlanie, «séance chamanique». Ces termes associent, selon Roberte Hamayon, le chamane à une imitation de comportements d'espèces animales, notamment celles qui sont chassées: les cervidés et les gallinacés7.

Une autre hypothèse étymologique le relie à šaman, un mot Manchu-Tungus signifiant «celui qui sait»8.

À noter qu'en sanskrit le terme shramana désigne un moine errant dans certaines traditions ascétiques de l'Inde antique, incluant le jaïnisme, le bouddhisme et la religion ājīvika aujourd'hui disparue.

Suivant Roberte Hamayon, reprise par Bertrand Hell5, le chamane serait soit «celui qui sait», soit celui qui «bondit, s'agite, danse» comme un animal.



La théurgie (du grec ancien theos, dieu et ergon, travail) est une forme de magie, qui permettrait à l'homme de communiquer avec les «bons esprits» et d'invoquer les puissances surnaturelles aux fins louables d'atteindre Dieu. Cette pratique s'oppose à la goétie.

Définitions

Quelques définitions:

  • Proclus: la théurgie est «une puissance plus haute que toute sagesse humaine, qui embrasse les bienfaits de la divination, les vertus purifiantes de l'initiation, bref toutes les opérations de la possession divine1».
  • André-Jean Festugière: la théurgie est un «système religieux qui nous fait entrer en contact avec les dieux, non pas seulement par la pure élévation de notre intellect vers le noûs divin, mais au moyen de rites concrets et d'objets matériels2».
  • Pierre A. Riffard: «La théurgie est une forme de magie, celle qui permet de se mettre en rapport avec les puissances célestes bénéfiques pour les voir ou pour connaître ou pour agir sur elles (par exemple en les contraignant à animer une statue, à habiter un être humain, à révéler des mystères)3

Conceptions

La théurgie affirme être l'application pratique des lois de la matière, de la plus dense jusqu'aux plus hauts degrés de l'esprit. Ses adeptes estiment qu'en mettant l'homme en contact direct avec la conscience Universelle, elle est la «voie royale» de l'évolution.

La dimension théurgique est verticale, elle n'est pas à sens unique. Trop fortement divine, la théurgie se referme et prive l'homme de toute possibilité de comprendre. Si elle est dans l'autre excès, trop humaine, l'homme met la main sur le divin et l'objective. Le juste milieu théurgique est ce lieu où l'homme et Dieu coopèrent, cocréent, collaborent. Dieu appelle, l'homme répond. L'homme appelle, Dieu l'entend. Ce juste milieu est un lieu performatif.

La théurgie a notamment été pratiquée par Apollonius de Tyane, Julien le Théurge (Oracles chaldaïques, vers 170), Jamblique, Hypatie d'Alexandrie, Cagliostro, Martines de Pasqually, Louis-Claude de Saint-Martin, Jean-Baptiste Willermoz, Éliphas Lévi, le Maître Philippe de Lyon, Papus, etc.

La définition (ci-dessus) de la théurgie est trop réduite, si l'on tient compte:

  1. que toutes les kabbales médiévales relèvent de la théurgie, selon les meilleurs experts, dont Charles Mopsik (bibliographie ci-dessous);
  2. que cette théurgie plonge ses racines dans la Merkabah des initiés de l'Antiquité, et cela bien avant la théurgie néoplatonicienne d'un Jamblique;
  3. que des penseurs chrétiens contemporains, tel le théologien orthodoxe Lossky, se réclament toujours d'une théurgie ecclésiale.

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'La vraie liberté est de pouvoir toute chose sur soi.'


Michel de Montaigne